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Les différentes sources de sucres
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Auteur(e) Vincent Comtois

LES DIFFÉRENTES SOURCES DE SUCRE

Il y a beaucoup de mythes concernant l’impact que peut avoir le sucre sur le corps humain. Nous avons souvent tendance à nous coller sur l’arbre sans nécessairement voir la forêt qui l’entoure. J’ai donc décidé de vous parler des différentes sortes de sucres que nous pouvons retrouver dans notre alimentation de tous les jours et de leurs impacts réels sur notre santé.

 


Le « vrai » sucre, c’est-à-dire le sucre provenant des fruits

On retrouve deux principaux sucres à l’intérieur des fruits : le fructose et le glucose. Un des mythes que j’entends souvent c’est qu’il faut limiter sa consommation de fructose dans une journée. C’est pourtant difficile de manger trop de fructose. On va manger une pomme, un kiwi pour en nommer plusieurs et ainsi se retrouver à la fin de la journée à avoir mangé 25 ou 30g de fructose. C’est ce que la plupart des gens ingèrent chaque jour avec leur consommation de fruits.

 

Si nous prenons par contre un individu qui consomme des produits transformés, c’est toute une autre histoire. L’individu en question va boire un verre de jus d’orange chaque matin. Et bien en buvant ce verre de jus d’orange, l’individu peut facilement se retrouver à boire le jus de 8 oranges et y retrouver 45g de fructose d’un seul coup ! Si plus tard dans la journée il décide de prendre un coke, on peut y ajouter un autre 45g de fructose et ainsi de suite. En fin de compte, l’individu aura consommé 100g de fructose alors que le corps est en mesure d’en consommer que 30g par jour. Il y a une énorme différence entre les deux.

Donc, la consommation de fructose n’est pas une mauvaise chose. Ce qui est important de savoir c’est que si on doit en consommer, on doit le prendre dans des fruits complets et naturels. Ce qui signifie qu’on les cueille et qu’on les mange tel quel. Dès qu’on pèle le fruit, qu’on le broie, qu’on le fait bouillir ou qu’on utilise tout autre processus de transformation; on augmente la quantité de sucre. À poids égal, si on a enlevé des choses, ce qui va rester sera le sucre.

Exemple : Si on commence au tout début avec une pomme et qu’on enlève la pelure et les noyaux (seul élément qui ne contient pas ou presque peu de sucre), on se retrouve alors avec une plus grande quantité de sucre.

Plus on transforme, plus on a une concentration élevée de fructose par poids. Plus je le raffine, plus le transit de cet aliment en question est rapide. Plus le transit est rapide, plus la transition dans la circulation sanguine se fait rapidement, qui à la base, ne serait pas censée être faite de cette façon-là. Nous voulons un transit qui est lent pour avoir un processus digestif complet dans une forme où l’aliment nous fournit tout ce dont nous avons besoin. C’est-à-dire les fibres, les vitamines, les lipides et les protéines.

Un truc pour choisir vos fruits

Plus la pelure est épaisse et plus la chaire est pâle, moins bon il est en terme de « sucre ». La concentration de sucre sera plus élevée. Prenons encore une fois l’exemple de la banane : pelure épaisse et une chaire pâle, nous aurons alors plus de sucre que si nous avions choisi une framboise par exemple.

C’est intéressant de savoir que plus le fruit pousse proche de chez nous, plus nous serons adaptés génétiquement pour composer avec celui-ci.

L’importation ou l’exportation de fruits et de légumes est relativement nouvelle pour le corps humain. Il a été une époque où on mangeait ce qui était à côté de la maison. C’est une des raisons pour lesquelles souvent les gens réagissent moins bien aux aliments qui proviennent d’ailleurs par rapport à celui qui a été cultivé ici.

Le deuxième type de sucre dont je vais vous parler est parfois qualifié de « santé » pour certain :

Le miel et le sirop d’érable

En partant, c’est sûr et certain que ce sont de meilleurs choix que les sucres de table dû au fait qu’ils nous apportent autre chose que du sucre. Si on prend la même quantité de sucre blanc et de sirop d’érable, le sirop d’érable sera plus intéressant. À la base, il provient tout de même d’un arbre. Même s’il a été bouilli et transformé à plusieurs reprises, il y reste une partie de vitamine et de minéraux que nous n’aurons pas dans un produit complètement transformé. La différence est par contre très minime. En fin de compte, cela reste du sucre. Même chose pour le miel.

Donc si dans ta recette il demande de mettre du sucre, oui le sirop d’érable ou le miel sera un meilleur choix que le sucre de table, mais reste qu’en fin de compte et comme j’aime si bien le dire ; tu fais le meilleur des mauvais choix. Le meilleur choix serait de ne pas en mettre…

Le dernier et non le moindre : le sucre « sans calorie »

Premièrement, il faut comprendre que si on essaie de se sevrer du goût du sucre avec des édulcorants, on fait mal les choses. Au final, nous allons tout de même stimuler le centre de récompense dans le cerveau. Peu importe le goût sucré en bouche, ce sera toujours le même signal qui sera envoyé au cerveau.

Les chercheurs se sont rendu compte que les gens qui consommaient des boissons « diètes » ne perdaient pas vraiment plus de poids que les gens qui consommaient des boissons « ordinaires ». Pour une question métabolique du produit, mais aussi par le fait que ces gens allaient chercher leur consommation de sucre à gauche et à droite, car leur boisson diète ne leur amenait pas tout ce qu’ils voulaient et qu’ils conservaient quand même le goût du sucre.

L’objectif est de se sevrer du goût du sucre. Il faut donc essayer d’aller le chercher dans les vrais aliments (les vrais sucres) pour en manger de moins en moins. C’est de cette façon que nous allons réussir. Les gens que je vois à la diète, qui prennent du crystal light ou du mio, n’ont pas nécessairement réglé leur problème. Ils ont seulement remplacé leur poison par un autre.

À court terme ces gens ne prendront pas de poids puisqu’ils ont moins de déviation de leur glycémie, mais ils ont un produit qui est potentiellement dangereux pour leur flore intestinale. Ce qui a été évalué avec les édulcorants, par exemple l’aspartame ou le sucralose, c’est qu’ils ont un pouvoir toxique sur le microbiote. En changeant l’environnement bactérien au niveau des intestins, cela changera l’absorption de ce que l’on mange.

Selon les dernières études sur l’aspartame, il a été démontré que celui-ci avait un impact toxique sur le corps humain. Il a été démontré qu’avec 3 consommations par jour d’aspartame sur une certaine période de temps, certains individus développaient des problèmes de vision, des problèmes de migraine, voire même des cas plus extrêmes comme des cancers du cerveau et de l’intestin. On parle d’une consommation fréquente et régulière et non pas d’une fois par mois! Mais quand même, c’est à se demander pourquoi c’est encore légal d’en utiliser…

Je dis souvent à mes clients qu’on va utiliser des édulcorants si leur consommation de sucre est vraiment un problème, mais reste que c’est une solution transitoire. C’est comme la cigarette électronique pour un fumeur. On va passer de fumer trois paquets par jour à deux et après à un, mais pas de 3 à 0 en un seul coup en lui donnant des correctifs et une cigarette électrique. Est-ce l’idéal ? Non. Mais je donne au moins une chance à mon client. Donc si tu as un édulcorant à utiliser, à l’heure actuelle, le stévia est ta meilleure option. Encore une fois, le stévia consommé en grosse quantité peut être néfaste pour ta santé, mais il reste tout de même que c’est une solution transitoire intéressante.

Oui c’est « sans sucre » et « sans calories », mais ce n’est pas nécessairement « sans danger » et « sans impact ».

Il n’y a pas vraiment d’avantages à prendre des édulcorants dans la vie de tous les jours pour avoir sa dose de sucre. Voyez-le comme une solution transitoire. La personne accro au sucre est aussi droguée que le fumeur. Arrêter de consommer du sucre pendant plusieurs jours, vous verrez que ce n’est pas du tout évident !

Vincent Comtois

Co-propriétaire et co-fondateur de ATP LAB